Témoignage : faire un stage en business development en start-up à Munich

Témoignage : faire un stage en business development en start-up à Munich

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Publié le 17 juin 2015 , par Romuald Terranova

« L’Oeil du stagiaire ». Chaque semaine, découvrez un témoignage d’un(e) étudiant(e) en stage en entreprise. Romuald Terranova vient de passer un stage de 5 mois à Munich, en tant que Business Development Manager pour la start-up Veeplay. Une expérience qui a su révéler son goût pour l'environnement start-up et confirmer sa voie professionnelle ! Romuald Terranova

Bonjour Romuald ! Peux-tu nous parler un peu plus de ton parcours, tes formations etc ? Hello Chloé ! Après avoir obtenu un DUT en Techniques de Commercialisation afin de découvrir un très large panel du monde du business, je suis maintenant en 3ème année à l’ESSCA et je me dirige vers une spécialisation « Entrepreneurship » en master. Très attiré par l’aventure entrepreneuriale j’ai fondé en parallèle de mes études ma première entreprise en 2013 en développant une société spécialisée dans la photographie automobile. Cela m’a permis de travailler auprès d’entreprises locales, mais aussi de marques nationales et mondiales. Aujourd’hui je me professionnalise toujours dans l’entrepreneuriat principalement dans le monde du digital et des startups avec différents projets en tête.

Comment s’est déroulés la candidature et ton recrutement chez Veeplay ? Dans ce contexte mon objectif était de travailler uniquement dans une startup. Je me suis donc d’abord dirigé vers différents réseaux d’étudiants comme F’esc’book qui offre des centaines d’opportunités en France et à travers le monde. C’est avec ce lien direct que j’ai découvert PlanetExpat, la société de recrutement idéale pour me projeter dans une startup et qui m’a mis en relation avec Veeplay. Pour cela, seuls un CV et plusieurs entretiens m’ont permis d’accéder à Veeplay. Une réelle recherche d’authenticité, de curiosité et d’un état d’esprit ouvert sont au programme, davantage que des expertises ou formations particulières.Veeplay

Qu’est-ce qui te plaît dans l’univers des jeunes entreprises ? As-tu toujours été attiré par l’esprit start-up ? Après de très brèves expériences dans de plus grosses entreprises, la rigidité de l’organisation interne m’a rapidement « étouffé », ennuyé voir même agacé. Prendre part à l’aventure d’une startup me semblait donc une évidence. La flexibilité est au rendez-vous avec des prises de décisions beaucoup plus simples, rapides et participatives. Toute l’équipe est engagée dans une même cause et on y trouve alors beaucoup plus de perspectives de développement avec un côté « humain » prédominant. Vivre dans une startup apporte pourtant une certaine instabilité, mais c’est exactement ce qui me stimule et m’éloigne de l’ennui. Dans une jeune startup comme Veeplay, le challenge est permanent : nous n’avons rien à perdre et tout à gagner.

C’est-à-dire tout l’inverse d’une plus grosse entreprise qui doit tout faire pour préserver ses acquis avec des processus parfois longs, mais légitimes de leur point de vue. La routine ne m’intéresse donc pas et au contraire j’apprécie partir de zéro ou presque pour participer activement à la construction de belles histoires entrepreneuriales. Les défis sont permanents, de même que l’autonomie et la prise de responsabilité.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur tes missions et tes responsabilités au sein de Veeplay pour son développement en France ? En quelques mots, Veeplay développe un lecteur vidéo natif qui permet aux entreprises de monétiser leurs applications mobiles. Nous travaillons donc sur un marché entièrement BtoB et nous nous adressons à des chaînes de télévision, médias digitaux et applications de gaming. L’idée est de fournir à ces entreprises un lecteur vidéo qui leur permet de diffuser des replays TV par exemple et/ou de monétiser leurs applications mobiles en y insérant des publicités vidéo.

Le marché de la vidéo sur mobile explose depuis quelques années et mon rôle majeur est alors d’exporter le produit en créant des leads sur les marchés francophones. Après des analyses concrètes, je suis en charge du développement international de Veeplay : des stratégies d’entrées sur le marché jusqu’à la prise en charge des ventes et du cycle produit en France. C’est une activité à la fois très engageante et gratifiante que d’avoir un rôle clef dans la stratégie d’expansion d’une startup. Veeplay compte déjà parmi ses clients les plus grands acteurs la TV européenne comme ProSiebenSat.1, numéro 3 de la télévision européenne, Sport1 ou l’émission The Voice en Roumanie. Nous sommes aujourd’hui en pleine croissance et le plus intéressant reste sans doute à venir. 

iPhone showing building

Penses-tu qu’un stage à l’étranger puisse t’ouvrir plus de portes à l’avenir ? Sans aucun doute ! Je ne suis pas certain qu’une simple ligne sur un CV fera une quelconque différence, mais une expérience à l’étranger offre inévitablement des perspectives de développement personnel et professionnel énormes.

En quelque sorte, il y a peu de chances d’être la même personne avant et après cette expérience tant l’on apprend sur le plan humain, culturel, social et personnel. Seul, face à la réalité de l’intégration sociale et de la vie d’entreprise, nos capacités se démultiplient très vite.

Aurais-tu des perspectives d’embauche au terme de ton stage ? À l’origine sur une expérience de 4 mois, j’ai décidé de la prolonger jusqu’au milieu de l’été. Veeplay est en pleine croissance et malgré tous les challenges que cela représente, c’est probablement une des meilleures périodes à vivre. Ce type de poste devient vraiment efficace au long terme, poursuivre serait donc à la fois possible et intéressant. De manière globale (personnel et professionnel), qu’as-tu retiré de cette expérience de l’autre côté de la frontière ? Comme je le précisais, cette expérience m’a apporté beaucoup de choses sur ces deux aspects. Sur le plan personnel, vivre au quotidien avec une langue étrangère est un énorme bonus, et sa pratique s’améliore de jour en jour. Arriver seul dans un pays étranger nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes pour s’y intégrer. On y fait alors très vite de nouvelles rencontres et toute trace d’hésitation ou de doute s’efface instantanément. Au niveau professionnel, Veeplay m’a permis d’optimiser significativement mes compétences et m’a offert de nombreuses responsabilités. Être mis à l’épreuve, non pas devant des particuliers, mais des professionnels, est particulièrement formateur. Mes connaissances dans le monde du mobile ont de plus explosé et ma courbe d’apprentissage évolue de plus en plus vite, ce qui était l’objectif. Si je ne devais retenir qu’une seule chose, je dirais  en tout cas que cette expérience m’a apporté tout ce que je pouvais espérer : la confirmation de mes ambitions de vivre dans le monde des startups et de l’entrepreneuriat.

Enfin as-tu quelques conseils à prodiguer à des étudiants qui souhaiteraient postuler à l’étranger pour un stage de fin d’études ?

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Pour ceux qui hésiteraient encore, foncez !

Il faut en effet profiter de ne pas avoir de « racine » et surtout bénéficier de notre jeunesse pour voyager et tenter des expériences à l’étranger. Nous n’avons rien à perdre, bien au contraire, et c’est le moment de développer ses compétences d’une façon différente. Il faut simplement partir en étant curieux, authentique, avec l’envie d’apprendre, de faire de nouvelles rencontres et de se mettre au défi. Réaliser un stage à l’étranger est LA meilleure solution pour mettre à profit ses capacités et les développer très rapidement. Pour les étudiants qui souhaitent un job ou un stage dans une startup à l’étranger, je recommande d’ailleurs vivement de faire appel à PlanetExpat qui fournit un service extraordinaire.

Une expérience à l’étranger peut très clairement lancer une carrière et les compétences françaises sont de plus assez appréciées à l’étranger. On aurait donc tord de s’en priver !