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Face à ton patron, tu tergiverses pour lui soumettre tes congés et te fais du mouron vis-à-vis de sa réaction. Mais bien souvent, c’est sans coup férir qu’il est possible lui annoncer que tu prévois en septembre de partir 3 semaines aux Maldives.
Les autres fois, la tâche s’avère plus compliquée. Il arrive que ton chef te les refuse ou, en bon capitaine d’industrie qu’il est, décide délibérément de réorganiser lui-même ton planning de vacances, comme s’il n’était pas assez bien pour toi.
Dans les deux cas, nous allons te donner quelques conseils pour que tu puisses déposer tes congés en étant tranquille comme Baptiste !
À la one again
Tu vas, tu donnes, tu pars. Voici ce que signifie y aller à la one again. Confiant, tu te diriges vers le bureau de ton supérieur hiérarchique puis lui lance en pleine face ta feuille de congé. Osé mais franc ! Alliée à ta condescendante prestation, tu peux également lui formuler une phrase de western de type : « Voici mes congés que tu le veuilles ou non ». Ne manque pas de jouer dans ta tête le générique des Experts à Miami une fois sorti des lieux. Il te confortera dans ce que tu viens de faire. Bouche bée face à ton audace, il ne pourra qu’accepter ta demande. De toute façon, tu ne lui laisses pas le choix…
En faisant fissa
Faire fissa signifie faire vite en anglais, so do it fissa… non c’est faux, c’est bien français. Donner tes congés à la hâte permet de sauter l’étape de l’appréhension avant dépôt. Il s’agit de le faire sans même réfléchir aux conséquences. « Est-ce qu’il va accepter ? », « Vais-je être mal vu », « qu’est-ce que je fais s’il refuse ?»… On s’en fiche ! Telle est la mentalité du rendu rapide de congés. Les personnes faisant fissa pour donner leurs congés ne se soucient de rien. Une fois la tâche exécutée, elles seront débarrassées d’une mission comme une autre à faire durant leur journée.
À pas feutrés
Honnêtement, nous ne souhaitons vexer personne mais cette technique de rendu est généralement éprise des chiffes molles. Néanmoins, elle peut s’avérer efficace. Le but étant de ne jamais se montrer ! Discrètement, tu entres alors dans le bureau de ton directeur lorsqu’il n’est pas là et dépose de façon bien distincte ta feuille de congé, histoire qu’il ne voit qu’elle quand il reviendra. Pour marquer le coup, tu peux aussi faire un rire narquois en sortant de la pièce. Il te donnera confiance pour ton prochain coup vicelard : demande de télétravail sournoise, augmentation de salaire etc… En ne te voyant jamais, ton supérieur ne peut se montrer embêté par tes requêtes. Ainsi, ses réponses indirectes ne témoigneront d’aucun sentiment négatif à ton égard. Lasse de toi, il pourrait même être prêt à accepter tes demandes.
En déléguant
Dans une entreprise, il y a toujours cette personne sur qui tu peux compter plus qu’une autre. Sache qu’elle est primordiale pour maîtriser l’art de la délégation. Confie-lui la mission de déposer tes congés auprès du responsable. Dans l’insouciance la plus totale et par amour pour toi, elle le fera sans se douter que l’enveloppe que tu lui a remis contient une demande de congé sabbatique de 11 mois pour demain la veille…
En faisant l’œuf
Enfin, cette dernière solution consiste à faire l’œuf. Elle se fait en trois étapes consécutives : Tu donnes tes congés à ton supérieur, tu ignores le retour de ce dernier en faisant comme si ta demande était approuvée, tu prends le premier vol pour Hawaï au moment voulu. Simple non ? À ton retour, reviens comme un cheveu sur la soupe. N’oublie pas de saluer tout le monde et de faire valoir ta bonne mine. Et pour bien enfoncer le clou, installe-toi à ton bureau pour bûcher comme si tu n’étais jamais parti. Néanmoins, tu risques gros avec la technique de l’œuf car elle peut être perçue comme un abandon de poste. Tu es prévenu.
À toi de jouer !