Musique, comédie, sport, écriture… Certains jeunes mènent une double vie entre études supérieures et vie artistique ou sportive. À seulement 22 ans, Paul Mirabel, étudiant en école de commerce, est élu étudiant le plus drôle de France après avoir remporté le premier prix du Campus Comedy Tour 2018. Ce jeune humoriste en devenir nous partage sa passion et nous parle de ses projets futurs.
Hello Paul, peux-tu te présenter à nos lecteurs en quelques lignes ?
Je m’appelle Paul Mirabel et je suis âgé de 22 ans. J’ai grandi à Montpellier jusqu’à mes 17 ans avant d’aménager à Paris pour suivre des études de commerce. J’ai commencé le stand-up sérieusement il y a environ 1 an, après avoir essayé à quelques reprises dans des salles parisiennes.
D’où te vient cette passion et ce don pour l’humour ? As-tu fait du théâtre étant plus jeune ?
Je suis très timide et réservé de nature. Je pense que l’humour est une forme de « protection » que j’ai pu utiliser pour m’intégrer ou me faire remarquer plus jeune. Je ne peux pas dire exactement à quand cela remonte, mais j’ai le souvenir d’avoir toujours utilisé l’humour pour me sortir de situations embarrassantes.
Je n’étais pas l’élément perturbateur de la classe, mais je crois que j’avais toujours le bon mot pour faire rire mes camarades. Je suis également très maladroit, donc je fais souvent rire à mes dépends.
J’ai toujours été passionné par le monde de la comédie que ce soit à travers des films, ou des spectacles, ce qui a je pense, contribué à mon envie de continuer dans ce domaine. Tous mes amis sont également très marrants, donc je suis obligé de me mettre au niveau !
Je n’ai pas fait de théâtre plus jeune mais j’ai suivi 2 ans de cours de théâtre au Cours Florent en parallèle de mes études.
Tu as remporté le Campus Comedy Tour 2018 lors duquel tu représentais ton école, la Paris School of Business, comment as-tu vécu cette expérience ? Qu’as-tu gagné/appris grâce à cette victoire ?
Je suis très heureux d’avoir pu remporter ce concours, d’autant plus que j’avais également été finaliste il y a 3 ans, ce qui m’a motivé pour y participer une deuxième fois.
Cette expérience m’a permis de me confronter à des conditions plus « professionnelles », dans une grande salle et au côté d’humoristes confirmés. Cela m’a également conforté dans une démarche de travail, puisque plusieurs professionnels étaient présents dans la salle et ont remarqué mon passage. Il faut donc que je continue à écrire de nouvelles blagues pour leur montrer mon évolution.
C’était également l’aboutissement de plusieurs mois de travail et le début de nouveaux objectifs ! Cela m’a surtout appris que lorsque l’on travaille très fort pour quelque chose, il y a de chances pour que cela se réalise.
Penses-tu faire de ta passion ton métier ?
J’ai la chance de jouer plusieurs fois par semaine en parallèle de mes études, ce qui est le plus important pour progresser. J’espère pouvoir en vivre le plus rapidement possible et à long terme pouvoir faire le pont avec les études que j’ai suivi en montant une structure de production.
Quels sont tes projets pour le futur ?
Je travaille actuellement sur mon 1er spectacle. Je n’ai pas encore la date mais ça arrive ! J’espère également pouvoir me faire un petit nom dans le milieu, afin de pouvoir jouer le plus possible et de voir mon travail reconnu par d’autres acteurs de l’humour.
Quelles sont les personnes qui t’inspirent et te motivent au quotidien ?
Je suis très admiratif de toutes les personnes ayant de la réussite, quel que soit le domaine. Je suis également très attentif aux parcours de sportifs et de rappeurs puisque ce sont mes autres passions. Mes amis sont également très inspirants au quotidien ainsi que ma mère, à qui je dois à peu près tout ce qui m’arrive dans la vie en ce moment !
Qu'est-ce que tu dirais aux jeunes lecteurs de La Ruche qui ont la même passion que toi pour les aider à se lancer ?
Je pense qu’il ne faut pas se poser trop de questions. Si l’on analyse la démarche, il n’y a rien de « normal » à vouloir monter sur scène pour faire rire un public. Cela comble forcément quelque chose. Peu importe le projet, je pense que si cela vient vraiment du plus profond de nous et que l’on ne s’imagine pas faire autre chose, il faut se lancer.
Je pense que même si je n’arrive pas à en faire mon métier, je continuerai à écrire ou à faire rire, puisque c’est un besoin.
Merci Paul de nous avoir partagé ton parcours, on te souhaite de réussir dans tous tes projets !
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Crédits photo © Laura Gilli