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Ils cumulent les métiers, les aspirations, les passions. Ce qui les motivent ? L’envie, tout simplement, ajouté à une bonne dose de passion. Mais qui sont ces "slasheurs", ces serial worker ? Wizbii les passe au crible et vous explique pourquoi il est bon d’être slasheur aujourd’hui.
Quand certains n’ont soif que d’un métier en particulier, d’autres ont plus d’une corde à leur arc et jonglent entre différents domaines, et ce, constamment. Serveur, coach, photographe, secrétaire… Tous les corps de métiers sont bons à être multipliés et cumulés. Et pour les slasheurs, ces pluri-actifs du monde moderne, c’est un quotidien tout ce qu’il y a de plus banal.
En France en 2016 et selon une étude pour le salon des microentreprises, ils représentaient 16% des actifs entre 18 et 65 ans. Et le plus beau, c’est que pour 77% d’entre eux, leur second job n’a en réalité rien à voir avec leur activité principale.
Le slasheur : mais qui est donc ce mutant ?
Le slasheur typique, travailleur pourtant si atypique, a entre 25 et 50 ans. Pour vivre de ses nombreuses passions, il refuse de s’enfermer dans un seul et même travail. Métro, boulot, dodo ? Pour lui, c’est non merci. A lui tout seul, il incarne la flexibilité du marché du travail. Son maître mot : la curiosité. Sa seule motivation : la passion. Sa hantise : l’ennui.
Et si cette multi-activité nous vient en réalité des montagnes ou des terres agricoles – moniteur de snowboard l’hiver, professeur de surf l’été, par exemple - où il fait bon d’avoir plusieurs casquettes, cette pratique rejoint la terre promise en masse et a déjà bien gagné du terrain.
Pourquoi aspirer à devenir slasheur est une idée de génie
Marielle Barbe, spécialiste sur le sujet et elle-même slasheuse à temps plein, a offert au monde son ouvrage "Profession slasheur : cumuler les jobs, un métier d’avenir" et nous éclaire tous un peu plus sur la pluriactivité. Selon elle, une révolution du travail est en marche : le parcours d’un individu n’est pas tracé de façon linéaire, au contraire. Pour le voir, il suffit de rester à l’affut des opportunités naissantes qui construisent de nouveaux virages de vie. "Cette génération fait le pari de faire passer le "pourquoi" avant les "comment", la flexibilité avant la sécurité, l’exemplarité avant le statutaire, l’ambition de s’accomplir avant celle de réussir", écrit-elle. Tout est dit.
Et puis, quand on y pense, pourquoi serait-il avisé de se priver de plusieurs choses qui nous procurent du plaisir ? Si l’on souhaite cumuler plusieurs activités parce que ça nous rend meilleur et plus heureux – et plus riche, au passage – alors pourquoi pas ? Comme Marielle Barbe l’a si bien écrit : "On n’a qu’une vie, alors vivons-en plusieurs".
Les avantages à devenir slasheur
En devenant soi-même un slasheur, les possibilités de faire un burn-out, un bore-out (manque de motivation) ou d’un brown-out (manque de sens) diminuent considérablement. Selon l’auteure, le slasheur possède de nombreuses qualités qui procurent certains avantages non négligeables : une curiosité sans limite, une envie redoutable, un enthousiasme débordant, de l’audace à revendre, un goût d’apprendre surprenant, une habilité au changement étonnant… Tant d’avantages qu'il existent de multitude de slashs, et que de possibilités d’avenir.
Comment passer de salarié à slasheur en un rien de temps
L’identification de ses slashs intérieurs
Devenir maître slasheur, c'est avant tout faire preuve d'organisation. Concrètement, il s'agit de séparer les tâches dites prioritaires des tâches plus secondaires. La délégation est primordiale si quelque chose est chronophage. Même si l'organisation est le maître mot, ce n'est évidemment pas tout. La curiosité est aussi maîtresse. Selon de nombreuses études sur le sujet, le slasheur sait faire preuve d'une certaine élasticité cérébrale qui fait attise toujours un peu plus sa curiosité. L'audace est aussi véritablement prépondérant dans l'esprit du slasheur. Et le plus beau, c'est que chacun peut aspirer à le devenir un jour, quelle que soit son parcours.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur ce nouveau mode de vie qui n’a plus tout d’un OVNI, êtes-vous convaincu(e) de vous aussi passer à la pluriactivité en devenant slasheur ?