Alterner études et écriture, c’est possible ! Etudiante en biologie à la Sorbonne, Juliette est une fille comme les autres. Sauf qu’elle a déjà sorti deux romans intitulés «Grenat » et fait le salon du livre à seulement 19 ans. De son nom d’auteur Juliette Bleis, elle nous raconte son parcours peu commun.
Bonjour Juliette, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis étudiante en biologie à la Sorbonne et j’habite Paris. J’ai 20 ans et j’écris depuis que je peux tenir un stylo dans la main. Inventer et imaginer ont toujours été des envies, des passions.
Qu’est ce qui t’a donné envie d’écrire des livres ?
Quand j’étais petite, ma mère me racontait toujours des histoires le soir. Bonne narratrice, elle m’a tout de suite donné envie de lire. Au fil de mes lectures, j’ai souvent eu envie de réécrire la fin des histoires et c’est comme ça qu’à 12 ans, j’ai commencé à inventer de petites histoires. Mais c’est à l’âge de 13 ans que j’ai participé à des projets collaboratifs d’écriture comme des jeux de rôles. Et tout de suite, le fantastique m’a intéressé.
Aimerais-tu basculer sur un autre registre, une nouvelle manière d’écrire ?
A l’avenir, j’aimerais écrire des scénarios ou des pièces de théâtre dans le style biographique ou biopic. Peut-être pour le cinéma. Mais je veux absolument continuer à écrire des romans car tu as ta propre liberté qui ne correspond finalement à aucun code.
As-tu rencontré des difficultés au cours de l’écriture de tes premiers ouvrages, intitulés « Grenat » ?
Oui. L’écriture du premier tome a été assez fluide tandis que pour le second, j’ai eu du mal à concilier études et écriture. Se concentrer sur le bac était primordial et j’ai arrêté un peu d’écrire pendant un an. Du coup, quand j’ai repris l’écriture du second tome, cela a été assez compliqué de reprendre l’histoire et la rédaction. J’ai aussi évolué entre-temps et ma façon d’écrire avait un peu changé du fait de mon entrée à la fac. Je ne pouvais pas changer mes personnages, ils devaient garder une certaine cohérence.
Y a-t-il un moment dans la journée où tu as plus d’inspiration, un endroit en particulier ?
L’obscurité m’aide beaucoup. Mon regard se focalise bien plus sur le texte mais du calme et de la musique sont aussi de bons ingrédients pour se concentrer. En réalité, cela change selon mes envies. En tout cas, c’est très important d’être bien installé. Mais chacun à sa méthode d’écriture et d’inspiration. Pour ce qui est d’un lieu ou d’un endroit en particulier, je n’en ai pas vraiment mais il m’est déjà arrivé d’écrire en plein milieu d’un office de tourisme…
A seulement 19 ans, tu as déjà fait le salon du livre. As-tu rencontré des difficultés pour être publiée ? Des auteurs t-ont-ils conseillée ?
Non, pas forcément. J’étais extérieure au monde de l’édition. Au début, c’était plus un rêve d’être publiée qu’une véritable ambition. Ce n’était pas concret dans mon esprit ni dans un futur proche. Je n’ai donc pas cherché à être publiée. C’est la maison d’édition (Lips and Co Edition) qui m’a contactée. Si je devais conseiller de jeunes auteurs, étudiants ou non, je leur dirai qu’il faut prendre son temps et ne pas brûler les étapes. C’est un monde dans lequel je viens d’arriver et mes études sont plus importantes. Donc ne vous précipitez pas !
Quant à l’avenir, j’aimerais beaucoup rencontrer et pourquoi pas collaborer avec d’autres auteurs comme Lily Haime ou Faith Kean.
Juliette Bleis au Salon du livre 2018
As-tu des projets de roman ? Peux-tu nous parler de la suite ?
Oui. Actuellement, je travaille sur une trilogie avec une amie. Il s’agit d’un univers fantastique avec plusieurs personnages, rédigé un peu comme une série télévisée. On attaque le second tome actuellement tout en espérant commencer le 3ème pour 2019. A côté de ça, j’ai aussi un second projet en solo sur lequel je me suis lancée cet été, tout en restant dans le fantastique.
Merci beaucoup Juliette pour ton témoignage. Alors, si vous aimez lire et que vous soyez adepte du fantastique ou curieux, vous pouvez retrouver « Grenat » ici ou foncer en librairie !