Entretien d’embauche : toutes ces choses qu’on ne sait pas comment dire

Entretien d’embauche : toutes ces choses qu’on ne sait pas comment dire

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Publié le 18 avril 2018 , par Benjamin Amis

Il est toujours stressant de passer un entretien d’embauche, c’est pourquoi il nous arrive de faire des boulettes, de dire des choses qu’on ne voulait pas dire ou d’être tellement maladroit qu’on en arrive à déformer complètement notre idée de départ. C'est pour cela qu'un entretien se prépare à l'avance, voici comment anticiper les questions du recruteur.

Quelle est votre plus grande qualité ?

Non, "gentil(le)" n’est pas une qualité professionnelle. Le recruteur préférera des qualités comme l’altruisme, la curiosité, le savoir-être, la logique, la créativité. Cette question lui permet de vous imaginer auprès de vos collaborateurs et futurs clients, la réponse devra donc prouver que vous savez travailler en équipe et que vous vous intégrerez à votre cadre de travail.

Quel est votre plus grand défaut ?

L’idée pour répondre correctement à cette question est de trouver un défaut positif. Donc ne dites pas que vous êtes paresseux ou tête en l’air. Dites plutôt que vous avez tendance à en faire trop, à trop aider les autres quitte à parfois vous oublier vous-même, ou qu’il vous arrive de trop vous impliquer dans vos projets.

Quelles sont les raisons de votre départ de la société ?

« J’ai été licencié » Oui mais non.

À cette question, il est parfois nécessaire d’arrondir les angles. Autrement dit, il faut montrer à votre employeur que vous êtes libre de vos choix et que vous avez quitté l’entreprise de votre plein gré. Parce que vous aviez envie d’autre chose, ou parce que votre poste précédent ne vous satisfaisait pas par exemple. Ne vous lancez pas dans un mensonge que vous ne maitriserez pas et que votre employeur pourra vérifier par la suite.

À quel métier vous destinez-vous ?

On attend de vous que vous restiez modeste tout en montrant un brin d’audace. C’est un peu contradictoire mais vous allez voir qu’on peut y arriver.

Par exemple, si vous postulez pour un poste de chef de projet (ce qui est déjà franchement pas mal), vous contournerez la question en décrivant les missions du poste : « J’aime le challenge, la stratégie, et mettre ma créativité au profit de mes clients, c’est pour cela que j’aimerais être chef de projet, mais je pense que ces qualités pourront évoluer à vos côtés, et pourquoi pas un jour devenir responsable de communication. ».

Quelles sont vos prétentions en terme de salaire ?

C’est LA question à laquelle on ne sait pas répondre. Peur de dire trop et de se disqualifier d’office ? Ou pas assez au risque de se décrédibiliser ? Pour négocier votre salaire, il convient alors de donner un entre-deux correspondant à votre niveau d’études et vos expériences précédentes. De plus, on parle de rémunération annuelle et toujours en brut.

Pourquoi vous et pas un autre candidat ?

Toujours répondre avec modestie et audace. À cette question, c’est le moment de faire un bilan de tout ce que vous avez dit avant, de n’en garder que le meilleur, c’est votre dernière chance de faire bonne impression. Alors souriez, soyez confiant et donnez le meilleur de vous-même !

Il est important de garder en tête que le recruteur, à travers ses questions, ne cherche pas à piéger le candidat. Il cherche simplement à dresser un portrait du candidat afin de savoir si ce dernier sera capable de gérer les taches qui lui seront confiées, s'il s'intégrera à son équipe, et surtout s'il dispose d'une valeur ajoutée à mettre à profit. 

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